Œuvrer pour sa santé en décidant de diminuer progressivement son taux de nicotine ne peut être que salué. Pour cela, il existe différents dispositifs, mais peu fonctionnent aussi bien sans doute que la cigarette électronique, ce qui explique son incroyable succès.

Outre l’aspect sanitaire, on peut vouloir renoncer à la cigarette classique à cause du prix toujours en hausse du paquet, jusqu’à s’apercevoir que vapoter représente également un coût. Faut-il pour autant se tourner vers du matériel d’occasion et donc de seconde main ?

Quel est le danger à prendre une ecig de seconde main ?

Une cigarette électronique d’occasion ne sera pas recommandée pour une personne qui veut s’initier à la vape, dans le but d’arrêter de fumer. Elle a d’abord un combat à mener : réduire sa consommation de nicotine et donc lutter contre une dépendance. Cela demande de la persévérance et de se concentrer sur cette nouvelle façon d’inhaler, pour, au fil des semaines, revoir à la baisse le taux de nicotine présent dans les e-liquides.

Il est donc conseillé, si l’on veut vraiment prendre du matériel d’occasion, d’avoir une certaine expérience de vape et surtout, d’avoir fait la moitié du chemin, en ayant déjà réduit son niveau d’addiction à la nicotine.

Il faut en outre savoir que si une cigarette électronique se compose de différents éléments qui concourent à la faire fonctionner, tout ne peut pas être de seconde main, ne serait-ce que pour la sécurité ou encore pour répondre aux besoins. Nous pensons principalement à la batterie.

Une batterie d’occasion aura forcément une durée de vie moins longue, tout comme la résistance. Cette dernière doit généralement être changée ; même quand on la met neuve ; toutes les trois semaines environ, quelquefois moins. La durée de vie est encore raccourcie si on la prend de seconde main.

De quoi décourager un apprenti vapoteur qui aurait tôt fait, déçu de son achat, de retourner à la cigarette traditionnelle, avec sa cohorte de mauvais points pour la santé.

Quant aux e-liquides, eux aussi peuvent être trouvés d’occasion, mais qui s’y risquerait ? Après de mauvaises conditions de conservation, les arômes peuvent avoir changé ou le taux de nicotine avoir baissé.

Quand on est en plein sevrage, ne pas maitriser correctement son taux peut être préjudiciable, au niveau de la démarche avec la même conséquence négative : reprendre une cigarette classique.

Comment choisir sa première cigarette électronique ?

S’il existe bien des enseignes qui vendent des cigarettes électroniques d’occasion, toutes ne sont pas sûres. Difficile, de promettre la sécurité sur ce type de produit, sans avoir connaissance des habitudes de vape de l’ancien propriétaire ou encore le fait qu’il ait bien entretenu son ecig.

Bien entendu, les cigarettes sont démontées et examinées, mais n’offrent aucune véritable garantie pour le nouvel acquéreur.

Même si le fait de s’équiper d’une cigarette électronique, mais aussi en e-liquides ou en matériel d’entretien peut représenter un certain budget, cela sera toujours moins cher que les cigarettes classiques. En outre, il faut considérer cela comme un investissement sur le futur pour se sentir mieux dans sa vie, libéré de son addiction au tabac.

Enfin, il est bon de savoir que le marché s’étant étendu et démocratisé dans ce domaine au fil des années, on peut trouver tout aussi bien des sites de cigarettes électroniques très chères, car artisanales et des sites discount, sans que cela remette en question la qualité des produits vendus.

Le futur vapoteur l’aura compris : il y aura toujours moyen pour lui, de rompre avec le tabac, en adoptant la cigarette électronique. De quoi se réjouir et maintenir sa décision d’arrêter de fumer pour se tourner vers le vapotage.